Et voilà. Le doute est arrivé.
Il m'a enlevé mon fun.
J'ai douté de la pertinence d'écrire.
Typique. Surtout lorsque qu'on prend des risques.
Encore plus quand on est dans un tournant de sa vie.
Quelqu'un m'a dit dernièrement: "ça ne prend pas un sujet pour avoir un blogue???"
Le fameux SUJET. Le MAUDIT sujet. C'est de sa faute si j'ai douté!
Et paf! Je me suis vue en train de me justifier moi-même: "Bon... je l'ai dit dans mon premier billet que je ne savais pas encore le sujet... c'est que, je fais vraiment ça pour m'amuser... en fait, ça me fait du bien... j'ai besoin de créativité..." Et patati, et patata, petite patate, tant pis pour toi.
J'ai repoussé l'ordinateur maintes et maintes fois.
J'ai boudé mon écran en le regardant du coin de l'oeil, ayant un ressentiment, même, lorsque je le voyais.
MAUDIT "SUJET" DE #%$@!*!!!!!
J'ai sacré dans ma tête (Bon, ok, peut-être un peu à voix haute aussi... un tout petit peu. Ma fille n'était pas là. J'avais l'droit.) et je me suis finalement mise à écrire, après un discours intérieur un peu différent:
"Euh... TOUT LE MONDE S'EN FOUT la grande, «remember»!?!?"
"Et puis, tu ne fais RIEN DE MAL, à ce que je sache, sujet ou non!?!?"
"Pis à part de t'ça là, est-ce que c'est possible de faire les choses parce qu'on AIME ÇA, tout simplement? Parce que toooouuutttte notre pilosité, nos cellules et nos glandes sudoripares s'emballent lorsqu'on les fait? Est-ce qu'on peut faire les choses sans toujours devoir les expliquer, les justifier, LES CÉRÉBRALISER???"
C'est bon ça. Continue la grande, tu vas réussir à te convaincre:
"J'en ai assez du culte du CÉRÉBRAL! Il faut tout le temps tout expliquer de nos jours! On fait même ça avec nos enfants: on tente de mettre en mots leurs actions alors qu'ils ne sont que des boules d'émotions."
Wais, la passe des enfants, c'est bon ça, c'est bon.
Mot de la fin:
"Bon. Alors pour vous, les cérébraux, voilà pourquoi j'écris: PARCE QUE JE NE SAIS PAS POURQUOI! Parce que je le RESSENS, un point, c'est tout! Fucké, hein?"
Et je suis très bien comme ça, moi, quand, parfois, j'essaie de ne pas trop comprendre...
Aaaaahh... bien plus légère la fille...
; )